Le saviez-vous?
On peut les greffer uniquement sur un arbre de même espèce, à pépin ou à noyau.
Bienvenu sur la page  de la greffe! 
La pratique du greffage a probablement débuté il y a 2500 ans en Chine. Au IIème siècle avant J.-C., on trouve déjà des descriptions de la greffe en fente, de l’écussonnage et de la greffe en couronne. 

Comme son nom l'indique, la greffe permet de poser un greffons d'un arbre sur un autre arbre. Mais il y a quelques règles à respecter!
Le greffage consiste à faire cohabiter deux individus : 
 
  • Le premier fournira les racines et la sève brute. C’est le porte-greffe.
  • Le second est un fragment de rameau de la variété que l’on veut multiplier. ll apportera les branches, fleurs, feuilles, fruits et la sève élaborée ; il s’agit du greffon.

La graine des arbres fruitiers est, selon l’espèce, un pépin ou un noyau (son amande plus précisément). On peut donc planter une de ces graines pour produire un arbre. Un pépin de pommier, par exemple, donnera bien un pommier. Mais ce nouveau pommier ne présentera pas les mêmes caractéristiques que l’arbre qui a porté la pomme dont est issu le pépin.

Pour les greffons, on peut les greffer uniquement sur un arbre de même espèce, à pépin ou à noyau. Un greffons de pommier (pépin) pourra prendre sur un poirier (pépin) mais pas sur un prunier (noyau). 

Il existe différentes méthodes bien connues par les jardiniers : marcottage, bouturage, greffage. 

Le marcottage et le bouturage consistent à faire émettre des racines à un rameau, et ainsi de pouvoir le replanter. 

Cette méthode très usitée pour les groseilliers, cassissiers, ne convient pas bien aux pommiers, poiriers, cerisiers, etc. qui n’ont pas ou peu d’aptitude pour développer des racines sur un rameau. Pour ces espèces, il faudra donc pratiquer la greffe pour multiplier leurs variétés.

Chaque année, l'arboriculture donne un cours de greffe. Vous pouvez vous inscrire auprès du président (membre et non-membre).